Considérées par certains scientifiques comme les « maux du siècle », les maladies cognitives dégénératives font partie des pathologies que craignent le plus les français. Touchant principalement les personnes âgées, ces maladies font l’objet d’un suivi médical mobilisant des examens parfois coûteux et invasifs. Serait-il possible d’avoir recours à des moyens médicaux plus accessibles pour détecter les premiers signes de décrochage cognitif ? C’est la question que se pose le projet de recherche Prédicog, porté par une équipe de scientifiques.
À l’heure actuelle, les moyens médicaux mobilisés dans le cadre du suivi cognitif des personnes âgées sont souvent couteux et demandent un investissement logistique important, lié notamment aux outils d’imagerie (IRM, TEP). Ce constat a amené les scientifiques internationaux à s’interroger sur de potentiels outils complémentaires plus accessibles qui, après de nombreuses phases d’expérimentation, pourraient être intégrés au dispositif de suivi clinique. Dans ce cadre, des équipes de recherche et des industriels se sont associés autour du projet Prédicog, afin d’éprouver la fiabilité de nouveaux moyens de dépistage des décrochages cognitifs, dont font partie la mesure de score cognitif et l’analyse oculométrique.
La finalité de ce projet ? « Avoir des marqueurs IRM, mais surtout oculométriques et cognitifs, beaucoup plus faciles d’accès et moins chers, serait très intéressant dans le cadre de marqueurs précoces, car on peut les envisager en routine clinique », précise Florence Rémy, porteuse du projet et enseignante-chercheuse au Centre de recherche cerveau et cognition.
Partenaires : le CNRS, l'Inserm, le CHU de Toulouse, COVIRTUA Healthcare et SuriCog.
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